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Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique - Contents
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    Passages difficiles à comprendre

    Il arrive aussi que, dans l’Écriture, nous soyons confrontés à des passages dont le sens nous semble confus, ou des passages posant certaines questions pour lesquelles nous n’avons pas de réponses claires 306C’est aussi le cas des déclarations d’Ellen G. White sur l’association de l’homme et de la bête (voir Michael W. Campbell and Timothy G. Standish, «Amalgamation», The Ellen G. White Encyclopedia, pp. 590-594).. Le fait que la Bible soit inspirée ne signifie pas que tout son contenu soit facile à comprendre. Au contraire, cela implique que, parfois, nous ne comprenions pas pleinement le but et le sens des actions divines. La Bible elle-même le dit. Au sujet des écrits de Paul, Pierre déclara : Il s’y trouve des passages difficiles à comprendre. (2 Pierre 3.16) Ainsi, il est important d’utiliser les principes herméneutiques appropriés pour étudier la Bible. Cependant, nous devons accepter l’idée que, dans certains cas, nous ne pouvons répondre à toutes les questions que pose tel ou tel passage. Permettez-moi de citer l’exemple de Dieu ordonnant aux Israélites de détruire les Cananéens (Exode 23.32,33 ; 34.11-16 ; Deutéronome 2.34; 7.1-5 ; 20.16-18).DDP 120.1

    Nous savons que cet ordre n’était pas arbitraire. Le Seigneur leur accorda un temps de grâce (Genèse 15.13-16), mais ils étaient corrompus au point qu’il n’y avait plus d’espoir (Deutéronome 9.5). Ils devaient donc être confrontés au jugement de Dieu contre le péché et la corruption. Mais au moins deux éléments peuvent nous poser problème. Premièrement, Dieu voulut utiliser les Israélites pour les détruire (Deutéronome 7.2). Dieu aurait pu choisir de détruire lui-même ces nations, mais il décida de demander aux Israélites de le faire. Deuxièmement, dans un certain nombre limité de cas, les femmes et les enfants furent également exterminés (Deutéronome 2.34; 3.6; 20.16-18). Tous les exégètes s’accordent à dire que c’est un point difficile à comprendre. Comment donc l’aborder ? Même s’il y a plusieurs façons d’interpréter ces passages, nous devons admettre qu’il est difficile de donner une réponse unique et définitive aux questions posées par ces textes 307Les théologiens conservateurs proposent différentes réponses, mais pas une réponse unique acceptée par tous ceux qui étudient la Bible. Voir C. S. Cowels, Eugene H. Merill, Daniel L. Gard, and Tremper Longman, Show No Mercy : Four Views on God and Canaanite Genocide (Grand Rapids : Zondervan, 2003) ; Pau Copan, Is God a Moral Monster? Making Sense of the Old Testament God (Grand Rapids: Baker, 2011), pp. 158-197. Voir aussi Angel Manuel Rodriguez, «God as a Commander in Chief», Bible Questions Answered, Adventist Review, Nov. 12, 1998, p. 27. Andrew Sloane, At Home in a Strange Land : Using the Old Testament in Christian Ethics (Peabody, MA : Hendrickson, 2008) ; Barna Magyarosi, Holy War and Cosmic Conflict in the Old Testament From the Exodus to the Exile, Adventist Theological Society Dissertation Series, (Berrien Springs, Mich. : Adventist Theological Society Publications, 2010); Michael Hasel, «Why Did God Order the Israelites to «Utterly Destroy» the Canaanite Nations, Including Women and Children?» in Interpreting Scripture : Bible Questions and Answers, ed. Gerhard Pfandl (Silver Spring, Md. : Biblical Research Institute, 2010), pp. 77-180; Paul Copan and Matthew Flannagan, Did God Really Command Genocide? (Grand Rapids : Baker, 2014).. Nous pouvons aussi éliminer certaines options.DDP 121.1

    D’après notre approche de la nature de la Bible, nous rejetons l’idée que ces textes ne sont pas inspirés et qu’ils décrivent les conséquences naturelles de la haine de l’autre et de la fierté nationale. Le fait que nous ne comprenions pas totalement ces passages n’exclut pas l’idée qu’ils furent inspirés par Dieu. En fait, les textes eux-mêmes précisent que Dieu donna des ordres spécifiques aux Israélites. Nous pouvons également écarter l’idée que le Dieu de l’Ancien Testament n’était pas aussi aimant que le Dieu du Nouveau Testament. Cela n’est pas compatible avec la notion d’unité des Écritures. Le Dieu des deux testaments est un Dieu d’amour, de miséricorde et de justice.DDP 121.2

    Que faisons-nous donc de ces passages dont le contenu soulève des questions théologiques ? Après avoir exclu certaines hypothèses, nous devons travailler en fonction de ce que nous savons. Dans ce cas, nous savons ce que la Bible enseigne au sujet de Dieu. Nous ne comprenons peut-être pas les détails des ordres qu’il donnait, mais sachant qu’il est amour par nature, nous pouvons avoir la conviction que ce qu’il demandait était motivé par l’amour. Nous savons également que Dieu est juste et bon, et nous pouvons donc lui faire confiance, même si aujourd’hui, nous ne comprenons pas toutes ses actions. Quand il reviendra, nous pourrons avoir la confirmation que ses jugements sont en effet justes et bons. Il est important de prendre en compte le contexte du plan très large de Dieu pour l’humanité dans nos discussions sur des sujets tels que celui-ci. Ce que nous voulons dire, c’est que lorsque nous étudions des passages difficiles à interpréter, nous ne devrions pas remettre en question le fait qu’ils soient inspirés par Dieu. Les limites de nos connaissances ne doivent pas être le critère en fonction duquel nous définissons ce qui est inspiré ou non dans la Parole de Dieu.DDP 121.3

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