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L'histoire de la Rédemption - Contents
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    Le Seigneur devant Hérode

    Quand Pilate apprit qu'Hérode se trouvait à Jérusalem, il fut grandement soulagé, car il espérait ainsi se dégager de toute responsabilité dans le jugement et la condamnation de Jésus. Aussi envoya-t-il immédiatement le Christ et ses accusateurs à Hérode. Ce dignitaire était un pécheur endurci. L'exécution de Jean-Baptiste avait laissé dans sa conscience une tache indélébile. Lorsqu'il entendit parler de Jésus et des grands miracles qu'il accomplissait, Hérode fut saisi de crainte et se mit à trembler, croyant qu'il s'agissait de Jean-Baptiste ressuscité des morts. Le fait que Pilate déféra l'accusé devant Hérode fut considéré par ce dernier comme un hommage rendu à son pouvoir, à son autorité et à sa capacité juridique. Il en résulta que ces deux dignitaires autrefois ennemis devinrent amis. Quoi qu'il en soit, Hérode se réjouit de voir Jésus, car il espérait que le Seigneur accomplirait un grand miracle pour lui être agréable. Mais l'œuvre du Sauveur ne consistait pas à satisfaire la curiosité des humains ni à rechercher sa propre sécurité. Son pouvoir divin, miraculeux, devait s'exercer non pour lui-même, mais pour le salut de ses semblables.HR 221.1

    Jésus ne répondit pas un seul mot à la série de questions qu'Hérode lui posa; il ne répondit pas non plus à ses ennemis qui l'accusaient avec violence. Hérode fut profondément vexé de voir qu'il ne semblait pas craindre son autorité. Sur ce, lui-même et ses soldats se moquèrent du Fils de Dieu et le maltraitèrent. Mais il fut surpris de l'attitude noble, divine de Jésus lorsqu'il était soumis à de tels mauvais traitements. Aussi, craignant de le condamner, il le renvoya à Pilate.HR 222.1

    Satan et ses anges assaillaient Pilate de leurs tentations dans le but de le conduire à sa perte. Ils essayaient de le persuader que s'il ne prenait pas la responsabilité de faire condamner le Christ, d'autres la prendraient à sa place. En effet, la foule voulait à tout prix la mort de Jésus. S'il ne lui livrait pas l'accusé pour qu'il soit crucifié, Pilate perdrait son pouvoir et son prestige aux yeux des hommes, et on le dénoncerait, lui, comme ayant pris fait et cause pour un imposteur. Par crainte de perdre son pouvoir et son autorité, ce gouverneur romain consentit à la mort du Fils de Dieu. Et bien qu'il ait rejeté la responsabilité de cette condamnation sur les accusateurs du Christ, et que la foule acquiesça en disant: “Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!” (Matthieu 27:25, Segond), Pilate ne fut pas lavé pour autant de sa faute. Il fut coupable du sang de Jésus. Par pur égoïsme, par amour des honneurs des grands de la terre, il a livré à la mort un innocent. Si ce procurateur avait agi selon ses convictions intimes, il aurait refusé de participer en quoi que ce soit à la condamnation du Sauveur.HR 222.2

    L'attitude de Jésus et les paroles qu'il a prononcées au cours de son procès firent une impression profonde sur les esprits d'un grand nombre de personnes présentes à cette occasion. Les fruits de l'influence ainsi exercée par le Seigneur se manifestèrent après sa résurrection. Parmi ceux qui furent alors ajoutés à l'Eglise, nombreux étaient ceux dont la foi en lui avait été éveillée le jour de son procès.HR 223.1

    Satan entra dans une grande colère lorsqu'il vit que toutes les cruautés infligées à Jésus et qu'il avait inspirées aux Juifs, ne lui avaient pas arraché le moindre murmure. Bien que le Christ eût revêtu la nature humaine, le Sauveur était soutenu par une force divine, et il ne s'écarta nullement de la volonté de son Père — pas même d'un iota.HR 223.2

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